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La faune et la flore: une autre belle raison de visiter les îles de la Madeleine !

Paysage sur les Îles-de-la-Madeleine

La région des Îles de la Madeleine a beaucoup à offrir en termes d’activités et de culture, mais sa faune et sa flore en font également une destination unique au Québec.

L’expédition vers ce petit archipel débute par la descente du fleuve Saint-Laurent. Les premières îles seront en vue à mi-chemin entre les hauts-fonds de la péninsule gaspésienne et l’Île-du-Prince-Édouard. Elles se remarquent très facilement par la couleur vive et unique de leurs plages, un rouge orangé qui les rend très distinctives. Nous sommes prêts à parier que vous serez éblouis par la beauté du paysage lorsque, après quelques jours en mer à bord du CTMA Vacancier, vous apercevrez les fameuses falaises des Îles de la Madeleine.

Le nombre exact d’îles ne fait pas encore l’unanimité, on en dénombre de 5 à 7, selon la personne interrogée. Avec les croisières CTMA, vous aurez le plaisir de visiter chacun des magnifiques villages qui se retrouvent sur :

  • L’île du Havre Aubert
  • L’île de la Grande Entrée
  • L’île du Havre-aux-Maisons
  • L’île du Cap aux Meules
  • L’île aux Loups
  • La Grosse-Île
  • L’île de l’Est

Un climat maritime

Les amoureux des paysages marins seront plus que comblés. L’air salin, les dunes, le chant des baleines et le ballet des oiseaux marins seront tous au rendez-vous pour vous immerger dans ce climat clément.

Plus de 300 km de plage vous attendent aux Îles de la Madeleine. Le sable rouge en découpe sur le bord des îles vous offrira des paysages uniques et marquants. Cette pigmentation, ainsi que l’apparition de plusieurs dômes salins sur les berges, est due au retrait d’une ancienne mer ainsi qu’à plusieurs années de travail géologique. La mer asséchée a laissé derrière elle une épaisse couche de sel, sur laquelle se sont entassés à leur tour des sédiments volcaniques. Les sédiments étant plus denses, le sel est remonté à la surface sous forme de bulles ou de colonnes, formant ces dômes, s’élevant aujourd’hui comme les gardiens des îles.

Si vous vous aventurez un peu plus loin, vous verrez que les îles offrent également des régions boisées. Un projet de reboisement est d'ailleurs amorcé pour permettre aux îles de retrouver la végétation luxuriante d’autrefois. Toutefois, même si cette nature n’est plus à l’apogée de sa gloire, elle abrite un grand nombre de petits animaux et une importante variété d’espèces de plantes. On y trouve même beaucoup de petits fruits dont le cornouiller du Canada, le streptope rose, le gadelier glanduleux et la ronce du mont Ida, framboisier.

Flore locale

Les Îles de la Madeleine possèdent une variété d’environnements qui permettent à divers types de plantes de s’y épanouir. Nous y retrouvons notamment des marais et des prés salés où sont regroupés des graminées diverses et de la salicorne. Cette dernière ressemble à un petit cactus et son goût de mer fait d’elle un condiment convoité. Dans les tourbières, étangs et marais d’eau douce, vous verrez des plantes insectivores et des magnifiques iris versicolores. Aux Îles de la Madeleine, les champs et les prairies abondent. En hiver, ces terrains offrent des étendues de neige à perte de vue et en été, de magnifiques fleurs sauvages, comme les marguerites blanches, boutons d’or et mélilots jaunes, pour ne nommer que ceux-ci, y poussent.

Amateurs de petits fruits sauvages et de cueillette? Voici quelques opportunités à ne pas manquer durant la belle saison:

  • Fraises des champs: à partir de la deuxième semaine de juillet dans les champs et au bord des boisés.
  • Framboises: fin juillet - début août dans les boisés et au bord des routes.
  • Bleuets: août dans les dunes et dans les boisés.
  • Canneberges : fin septembre dans les dunes, au bord des étangs et dans les prés humides.

Si vous souhaitez faire l’exploration des lieux à des fins botaniques, nous vous recommandons fortement de vous munir d’un guide ou d’un manuel sur les plantes pour vous accompagner.

Faune 

Nous ne parlons pas ici des Madelinots et des Madeliniennes (qui sont d’ailleurs très chaleureux et attachants), mais plutôt des petits occupants poilus qui y vivent depuis longtemps.

Sur les Îles, vous croiserez principalement de rusés et mignons renards roux. Son régime, découlant de la faune locale, consiste généralement de souris sylvestres et de campagnols des champs. Si vous vous rendez à l’île du Havre Aubert, peut-être aurez-vous la chance de voir son cousin canidé, le coyote. Toutefois, comme ils sont timides, il est un peu plus rare de les apercevoir.

L’écureuil roux est, quant à lui, un nouvel arrivant, introduit par l'homme. Vous croiserez très certainement ce joli petit minois sur votre route si vous décidez de mettre pied à terre sur L’île-du-Havre-Aubert, Cap-aux-Meules ou Havre-aux-Maisons lors de votre voyage. Le petit grimpeur s’est bien adapté à son nouvel environnement et, dû à la faible présence de prédateurs, a été très prolifique. Sa population est probablement l’une des plus élevées au kilomètre carré. Quelques autres espèces ont été introduites par l’humain, dont le lièvre d’Amérique. Autrefois porté disparu, il est maintenant de retour. Initialement établie sur l’île du Havre Aubert, son espèce s’étend maintenant jusqu’à Cap-aux-Meules. L'arrivée du vison d’Amérique, que vous trouverez près des étangs d’Havre-aux-Basques, est accidentelle. Quelques-uns de ces petits filous se seraient autrefois échappés d’un élevage et auraient décidé de prendre possession de cette partie du territoire.

Les résidents marins

Si la faune terrestre vous a intéressé, attendez de faire la rencontre des occupants marins! Lors de votre croisière, vous pourrez apercevoir les colonies de phoques qui adorent se faire sécher au soleil le long des berges. Le phoque gris et le phoque commun sont présents à longueur d’année, profitant de la température modérée du fleuve Saint-Laurent. Si vous cherchez à les reconnaître, le phoque gris se différencie principalement par sa taille de 275 kilogrammes. Son surnom de «tête de cheval» lui est attribué en raison de la forme allongée de son museau. Ses narines en W, sa couleur foncée et sa tête noire sont d’autres traits qui le distinguent du phoque commun. Ce dernier est beaucoup plus petit, d'une taille de 90 kilogrammes, et plus pâle. Son museau est d’ailleurs plus court et ses narines sont plutôt en forme de V. Si le phoque gris est une espèce très présente, celle du phoque commun est malheureusement en déclin et maintenant sous surveillance. Les deux espèces peuvent être observées dans leur milieu naturel au bout de la plage de la Grande Échouerie à Grosse-Île, au rocher du Corps-Mort et au bout de la plage de la Dune-du-Sud, juste en face du port de pêche de Grande-Entrée. Des excursions sont offertes sur place afin de vous permettre de les approcher d’un peu plus près.

Deux autres espèces s'ajoutent durant la période froide. C’est en hiver que le phoque du Groenland et le phoque à capuchon viennent s’établir dans les eaux du Saint-Laurent pour donner naissance à leurs petits blanchons. Ils ne seront malheureusement pas visibles lors de la croisière étant donné que leur période d’activité dans les îles ne s’étire que de décembre à mars. Questionnez les Madelinots sur les petits blanchons, vous verrez qu’ils en auront beaucoup à vous raconter sur ce mignon petit animal! Si vous sélectionnez le forfait Saveurs à bord de votre croisière sur le CTMA Vacancier, vous aurez la chance de visiter le Centre d’interprétation du phoque. Une belle opportunité de se familiariser avec ce mammifère emblématique des Îles.

Lors de vos déplacements en dehors des îles, vous apercevrez parfois au loin une nageoire ou une queue. Celle-ci pourrait appartenir soit à une baleine ou à un dauphin. Ces animaux, plutôt sociaux, aiment s’approcher des embarcations pour faire quelques salutations. Vivant en eaux profondes, ils ne sont visibles que du large. Profitez-en et sortez vos jumelles sur le bateau de croisière pour bénéficier du spectacle! Plusieurs espèces différentes habitent le fleuve et voici comment les distinguer.

Petit rorqual

Le petit rorqual peut atteindre une longueur de 6 à 9 mètres. On peut le voir se déplacer autant seul, en duo, qu’en groupe. On peut régulièrement l’observer dans l’estuaire de mars à décembre. Ce prédateur stratégique est très agile pour capturer ses proies. Il effectue beaucoup de manœuvres, à la surface, chasse souvent très près des côtes et saute parfois hors de l’eau. Il est l’une des espèces les plus impressionnantes à observer. Préparez jumelles et caméra.

Rorqual commun

Le rorqual commun mesure généralement de 18 à 24 mètres et parfois même plus dans les eaux du Sud. Comme le petit rorqual, il aime se tenir seul, à deux ou en groupe. Il vient s’alimenter dans la région sur une période saisonnière, du mois de mai jusqu’à la fin novembre. Il est, dans la catégorie des grandes baleines, le plus rapide d’entre elles. Cela lui vaut d’ailleurs le surnom de «lévrier des mers».

Dauphin à flancs blancs de l’Atlantique

Le dauphin à flancs blancs, beaucoup plus petit que nos amies baleines, mesure de 2 à 2,7 mètres. Il est de tempérament grégaire, vous le verrez donc toujours se déplacer en groupe. On peut régulièrement l’observer au printemps et à l’automne. Très athlétique, il se déplace rapidement en bondissant hors de l’eau. Les bandes jaunes sur ses flancs le différencient des autres espèces de dauphins (le dauphin commun et le dauphin bleu et blanc) qui pourraient être plutôt aperçus.

Marsouin commun

Le marsouin est le plus petit cétacé du Saint-Laurent, avec sa longueur de 1,3 à 2 mètres. Parfois seul ou à deux, il se déplace principalement en groupe de 5 à 10 individus. En été, de fin juin à septembre, on le retrouve fréquemment dans les estuaires, les golfes, les fjords et aussi les ports (d’où son surnom Harbour porpoise). Sa durée de vie beaucoup plus courte que la moyenne des baleines, de 20 ans, semble expliquer son besoin urgent de reproduction.

Un brin d’ornithologie

Plus de 300 espèces d’oiseaux habitent les environs de l’archipel, de quoi rendre heureux tout amateur de faune aviaire. Les Îles de la Madeleine regroupent des milieux naturels variés, rendant propice l’accueil de toutes ces espèces. Des excursions peuvent être organisées sur place pour ceux qui aimeraient en faire l’observation. Voici quelques pistes pour choisir votre lieu.

Dunes et plages

Les plages sont, pour certaines espèces, l’endroit idéal pour la nidification. C’est pourquoi les cordons dunaires qui sillonnent les Îles leur sont favorables et attrayants. On y retrouve d’ailleurs une espèce en voie d’extinction: le pluvier siffleur. On peut les y apercevoir de fin avril à mi-août.

Étangs d’eau douce

Les étangs, répartis à travers les îles, se trouvent à être le havre de quiétude de plusieurs oiseaux nicheurs. Parmi eux, vous pourrez identifier canards, râles, hérons, grèbes à bec bigarré ainsi que le martin-pêcheur d’Amérique. De manière plus saisonnière, ces lieux servent également de halte migratoire pour la bernache cravant, le grand chevalier, le pluvier argenté et bronzé.

Forêt

La forêt locale, principalement peuplée de sapins et d’épinettes, attire des espèces qui ont un penchant pour les conifères. Vous pourrez voir plusieurs d’entre elles se partager le territoire, tel que la paruline rayée, le bruant fauve, la nyctale de Tengmalm, la petite nyctale, le troglodyte des forêts et la mésange à tête bru.

L’oiseau rare

Si vous prévoyez faire votre croisière au mois de juillet, peut-être aurez-vous la chance de faire la rencontre des espèces limicoles. Ces oiseaux vivent principalement sur les rivages et se nourrissent dans les plaines. Plusieurs espèces rares peuvent être aperçues aux Îles de la Madeleine telles que la sterne hansel, le bécasseau à col roux ou encore le bécasseau cocorli. Plusieurs autres seront bien également au rendez-vous. Nous pouvons penser au petit et grand chevalier, chevalier semipalmé, courlis corlieu, barge hudsonienne, bécassin roux, bécasseau minuscule, semipalmé, à croupion blanc, sanderling, à poitrine cendrée, maubèche.

Voici une liste des lieux recommandés pour maximiser votre expérience d’ornithologie aux Îles de la Madeleine:

  • La Martinique, toute la partie comprise entre la dune de l’Ouest (chemin Coulombe à L’Étang-du-Nord) et la plage du même nom (le long de la route 199)
  • La Réserve nationale faunique de la Pointe-de-l’Est, accessible par les sentiers de L’Échouerie et des Marais salés
  • L’île aux Goélands à L’Étang-du-Nord (chemin Delaney)
  • L’île Paquet, dite « aux Cochons », près de la marina de Havre-aux-Maisons
  • L’île Rouge, près du pont reliant l’île du Cap aux Meules à celle du Havre aux Maisons
  • Les falaises de l’île d’Entrée
  • Les sentiers du parc des Buck pour l’observation des oiseaux en milieu forestier

Avec le forfait Vélo et Plein Air offert avec votre croisière à bord du CTMA Vacancier, vous aurez le plaisir de rouler dans plusieurs zones favorables à l’observation de la faune aviaire. Soyez alerte et gardez l’œil ouvert, vous ferez probablement de belles rencontres en route !

Lors de votre réservation avec Voyages AML, pensez à planifier votre voyage selon l’aventure que vous espérez vivre et les rencontres que vous souhaitez faire. Dépendamment du moment de l’année que vous choisirez, certains animaux seront plus faciles à observer et vous augmenterez vos chances de rencontre avec d’autres. Il en va de même pour les périodes de floraisons et les activités qui pourraient être liées. Les Îles de la Madeleine vous feront assurément vivre une expérience inoubliable peu importe le moment choisi pour votre visite!

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